Lyrica - Risques d’abus, de mésusage et de pharmacodépendance
Princeps : Lyrica
Nom générique : prégabaline
Indication :
- traitement de l’épilepsie partielle
- troubles anxieux généralisés
- prise en charge des douleurs neuropathiques
Constat :
- utilisation abusive à des fins récréatives.
- premiers signalements d’abus notifiés en Europe en 2010
- dépendance
- mésusage
- détournement des prescriptions
- falsifications d’ordonnance
- nomadisme médical et pharmaceutique c'est à dire consultations multiples auprès de différents médecins et retraits de médicaments dans différentes pharmacies.
et dans ce cas, je dirais que l'intérêt du DP (dossier pharmaceutique) a toute sa place à cet instant précis.
- augmentation de l’utilisation de la prégabaline au sein de populations à risque (sujets traités par des médicaments de substitution aux opiacés ou présentant des antécédents d’abus), pouvant évoluer vers une consommation à finalité non thérapeutique liée à une obtention illégale.
l’ANSM rappelle aux prescripteurs les précautions devant être prises chez les patients qui présentent des antécédents de toxicomanie. Les signes de mésusage, d’abus ou de dépendance à la prégabaline, tels que le développement d’une tolérance, l’augmentation des doses et un comportement de recherche du médicament doivent être surveillés chez ces patients.
ANSM : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite mettre en garde les professionnels de santé sur les conditions de prescription de la prégabaline, en part...